Après avoir passé plusieurs années à travailler en Ouganda et au Pérou au sein d’organisations locales, la complexité liée à l’obtention de financements propres nous est apparue comme une entrave majeure au développement de projets fonctionnels. Cette situation rend en effet les organisations locales dépendantes de la volonté des bailleurs, limitant ainsi leur marge de manœuvre et compliquant la gestion sur le moyen terme des ressources humaines. Dans le contexte de la décolonisation de l’aide internationale, nous souhaitons capitaliser sur les liens de confiance créés avec les partenaires locaux pour leur offrir un maximum d’autonomie et une plus grande liberté dans l’usage des fonds. Nous sommes en effet persuadés que ces organisations sont mieux à même d’identifier les besoins et d’adapter les interventions aux réalités et impératifs locaux.